Pour ceux qui n'ont pas suivi l'actualité, hier après-midi, les actionnaires majoritaires de Numéricable (réunion de NC-Numéricable, France Télécom Cable, SEM-Cable et quelques autres bas morceaux) ont annoncé leur intention de racheter, avec l'accord du propriétaire, UPC-France (réunions d'UPC, de Chello, de Noos, et là encore probablement aussi quelques petits bouts).
Ce n'est pas un rachat hostile, comme on a connu quelques uns ces derniers mois dans différents secteurs. C'est plus une vente de gré à gré, rien de bien violent là-dedans. Bien entendu, on retrouvera là les risques habituels de tous les gros rapprochements d'entreprise (c'est rarement pour salarier plus de personnel qu'ils se rapprochent, mais plus souvent pour dégager les doublons). Mais ce n'est pas mon propos.
Mon propos, comme c'est devenu l'usage dans cette série de billets, c'est d'essayer de comprendre un peu (et de décrypter pour les gens qui n'ont pas que ça à faire de tout analyser eux-mêmes) ce qui se passe dans le monde merveilleux et, la déesse Europe soit louée, ouvert à la concurrence des opérateurs de télécom.